La France se reconstruit

Une victoire certes face au Luxembourg mais qui emmenne une serie de trois succès consécutifs et surtout une premiere place dans leur groupe. La France finit bien son année et peut aborder sereinement 2011. Depuis que Laurent Blanc est à sa tête, les bleus démontrent de nouvelles choses, insoupçonnées dont on s'était résigné à voir. Laurent Blanc en est le premier artisan.

Une mentalité nouvelle

Les bleus démontrent cette envie de jouer, de gagner, d'aller de l'avant, de tenir le ballon et de produire du jeu et cela c'était déja vu face à la Norvege, la France domine son adversaire même si la victoire n'est pas toujorus au rendez-vous (Biélorussie, Norvege). La patte Laurent Blanc est en train de révolutionner l'équipe de France, cette équipe de France qu'on voyait à la peine pour remporter ses matchs quand elle arrivait à les remporter. Autre fait , un détail qui a son importance, personne ne rechigne à jouer au poste où le selectionneur l'exige, et personne ne se sent mis à l'écart du groupe, on sent une unité dans cet effectif fondé par Laurent Blanc et qui porte ses fruits au travers des résultats, ce groupe est en train de (re)naitre et de construire quelquechose.

Une tactique plus souple

Alternant avec un seul millieu defensif (4-1-3-2) ou accompagné d'un millieu relayeur (4-2-3-1), illustration face à la Norvege, où durant la premiere periode M'Vila fut seul devant la defense et durant la seconde mi-temps associé à Lassana Diarra, alternant aussi avec une pointe en attaque ou deux attaquants, Laurent Blanc sait adapter son onze à la situation, si face à la Roumanie il a aligné le seul Benzema en pointe (4-2-3-1) ce dernier a manqué de presence dans les 18 metres adverse afin d'être décisif, cependant face au Luxembourg (4-4-2 losange) la volonté de l'emporter et de marquer rapidement face à une équipe retranchée a payer en mettant sur le front offensif deux attaquants (Hoarau/Benzema) et le madrilene a ainsi pu ouvrir la marque et debloquer la situation durant les 45 premieres minutes.

Une defense installée

Laurent Blanc a (enfin) trouvé sa charniere centrale, il lui aura fallu moins de deux mois pour en être convaincu, alignée depuis sa prise de fonction et le match face à la Norvege, le duo Rami-Mexes reconduit  cinq fois durant a au fil des rencontres  trouvé ses automatismes, son rendement et prouvé son efficacité, premier fait d'arme, le match face à la Bosnie qui ne s'annonçait pas sous les meilleures ospices et où la France en plus de s'être imposé n'a encaissé aucun but. Laurent Blanc  a l'intelligence de laisser cette charniere en place même face aux petites équipes (Luxembourg) pour que ses deux joueurs puissent emmagasiner des automatismes, de l'expérience et d ela confiance ensemble. Sakho devra encore attendre pour connaitre sa premiere selection, mais à 20 ans, il a encore le temps ce qui du banc lui permet d'observer et d'apprendre.

Un Benzema décisif

Apres avoir manqué le mondial, Laurent Blanc semble lui accorder une grosse part de confiance, malgré une saison passée et un début de saison en deça au Ral Madrid, l'ex lyonnais se montre décisif, fait son boulot, certes face à la Roumanie il a manqué de présence devant le but au prix de beaucoup de déplacement, mais c'est lui qui débloque la situation de belle maniere face à la Bosnie et c'est encore lui qui ouvre le score durant la premiere periode face au Luxembourg, une ouverture du score voulue rapide par Laurent blanc afin d'éviter de douter au fil du match. Deux buts décisifs qui portent son total à dix unités sous le maillot bleu avant ça, son dernier but en bleu remontait à quasiment un an, face à l'Autriche en octobre 2009. Il lui manque a acquérir cet instinct de tueur à l'instar de cette occasion manuqée face à la Bosnie, et stat interessante, à chaque fois qu'il a marqué en selection (9 matchs), les bleus se sont imposés et la moitié de ses buts sont synonymes d'ouverture du score, sur ses trois dernieres réalisations c'est le cas. Reste plu qu'à le voir face à des selections à l'envergure plus imposante et cela passe dans un premier temps par un cap à franchir au Real.

Une premiere place acquise

Neuf points en quatre matchs dont  trois victoires consécutives et zéro but encaissé depuis la victoire en Bosnie, la defaite au stade de France face au Bélarus n'est desormais plu qu'un (vieu) mauvais souvenir. Les bleus ont su rectifier le tir en allant s'imposer en Bosnie, chose qui s'annonçait compliquée, surement le déplacement le plus chaud pour les bleus effaçant ainsi le mauvais départ à domicile, ensuite ils ont su remporter le deux rencontres à domiciles priorités des bleus afin de ne pas laisser echapper des points là où il fallait impérativement en prendre. La France pointe desormais en tête de son groupe avec pour seule menace directe, son unique et seul tombeur la Biélorussie à l'affut un point derriere. La France a quasiment à mi-parcours son destin entre ses mains, chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps.

Un coaching payant

Y'a longtemps qu'on avait pas vu ça, des changements intervenant à la 60eme minute et qui plus est, qui apportent un réel plus au jeu, ce fut le cas face à la Roumanie où les remplacents ont débloqué la situation, Loic Remy ouvre la marque puis c'est au tour du nouvel appellé Payet qui sert Gourcuff pour doubler la mise, tout trois avaient débuté la rencontre sur le banc de touche, idem face au Luxembourg où à nouveau Payet entré en jeu sert Gourcuff titulaire pour le 2 à 0. Des entrées décisives, et ce fut déja le cas face à la Norvege où Ben Arfa tout juste entré apres la pause ouvre la marque pour ce qui fut le premier but des bleus sous l'ere Larent Blanc, comme un présage. Des changements qui prouvent que Laurent Blanc est actif depuis le bord de la pelouse et qu'il ne subit pas le cours de la rencontre, ça doit en étonner plus d'un mais c'est le rôle d'un entraineur, prendre les bonnes décisions au bon moment.

Un Gourcuff épanoui

Lui qui était mis à l'écart par une partie du groupe sous l'ere Domenech, lui qui semblait perdu sur le terrain n'apportant pas ses qualités, ne prenant pas le jeu à son compte alors que son rôle de meneur le lui exigeait, semble se refaire une santé depuis son retour en bleu, absent des trois premieres rencontres du en partie à son expulsion face à l'Afrique du Sud en coupe du monde pour le dernier match Domenech; comme un symbole, il revient face à la Roumanie et entré en jeu, il marque le but du 2 à 0 lui qui n'avait plu marqué depuis un certain... Roumanie-France d'Octobre 2008. Et voila qu'il y prend gout, et face au Luxembourg, il remet ça, manquant même de peu de réaliser un doublé, certes dans le jeu on attend plus de lui, en tant que meneur, mais il ne fait aucun doute que le Gourcuff d'aujourd'hui est dans un autre état d'esprit  que celui de hier. La presence de Laurent Blanc qui le connait tres bien depuis leur passage aux Girondins de Bordeaux y est pour beaucoup, le voir se jeter de joie dans le bras de ses partenaires en dit long.

Un public retrouvé

Finit les sifflets descendant des tribunes, finit les "untel démission", le divorce et le désamour ambiant pré et post mondial ont desormais laissé place aux applaudissements, encouragements, aux drapeux tricolores brandis fierement par un public enthousiate de retrouver une équipe unie et ce jusqu'à une marseillaise entonnée par tout un stade. Laurent Blanc a réussi a rallier le public à sa cause et derriere la selection nationale, impensable il de cela tout juste trois mois, le chevalier Blanc se bat sur tout les fronts essayant d'effacer le fiasco et la honte du mondial et force est de constater  que pour le moment, ça lui réussit plutot bien. Seul bémol, la sortie de Guillaume Hoarau conspuée par le public ce St Symphorien face au Luxemburg mais comme la perfection n'est pas de ce monde, on en tiendra pas trop rigueur.

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  Quid des sanctionnés?

 

Si la frace semble se construire un groupe, il ne faut pas oublier les sanctionnés qui sont de potentiels sélectionnables. Qu'en sera t'il à leur retour si retour il y a?

Les Evra, Ribery et Toulalan. Si Evra devrait retrouver la selection profitant du fait que Clichy n'a su aucunement saisir sa chance durant son absence, la question se pose légitimement pour les deux autres. Toulalan voit à son poste Alou Diarra être efficace et en plus hériter du brassard de capitaine, chose pas innocente venant de la part de Laurent Blanc. A contrario de son prédecesseur, la "president"  n'aligne qu'un seul pur millieu defensif, donc la seule place que le lyonnais peut esperer est celle occuppée actuellement par Diarra, et le déloger s'annonce tres compliqué surtout que M'Vila séduit de plus en plus.

Quant à Ribery, son passif au sein de la selection (refuser d'évoluer a droite, relation tendue envers Gourcuff) et vu l'ambiance actuelle dans le groupe, Laurent Blanc pourrait ne pas prendre le risque de le convoquer afin de ne pas déteriorer ce qui est en train de se mettre en place. De plus que à gauche Malouda malgré deux contres performances sur les deux dernieres rencontres semble encore tenir la corde fermement, qu'à droite Remy ou Valbuena repondent presents et que dans l'axe, Nasri Gourcuff prennent le pouvoir. Mais si il venait à ête appellé, il devra se mettre au pas mais sera t'il pour autant à l'aise?

R.Del